Carte blanche à Alain Berthier

Parrain : Alain Berthier avec Oldelaf, Arnaud Joyet, Emmanuel Urbanet et Victor Paillet

Je m’en souviens comme si c’était hier, à la fin de ma dernière carte blanche, le programmateur
m’avait dit, « c’était trop chouette, tu reviens quand tu veux ! »
Quinze jours après, il avait fini par m’avouer que ça n’était qu’une expression et qu’il me priait
de cesser de me présenter tous les jours à la MJC, parce que ça commençait à énerver tout
le monde.
« Mais quand même, je pourrais revenir un jour? » je lui ai demandé.
Il m’a répondu : « Je sais pas, je te rappellerai ».
Si vous le connaissiez aussi bien que moi, vous sauriez qu’il est un peu tête en l’air, et comme
au bout de trois ans il avait oublié de me rappeler, je me suis permis de le recontacter.
Je suis tombé sur la dame à l’accueil, qui m’informa que tout le monde était parti en vacances,
mais qu’on lui avait laissé la garde du lieu avec pour seule consigne de dégager les relous.
Je lui ai demandé qui étaient les relous et elle m’a dit qu’elle ne savait pas, parce qu’elle n’était
pas là depuis assez longtemps.
Je lui ai alors demandé de m’inscrire sur le planning de la programmation, histoire d’alléger la
terrible charge de travail qui pèse sur les épaules du programmateur et surtout, de lui faire
une belle surprise.
C’est donc, non sans joie, que je vous annonce mon grand retour sur la scène de la K’bane à
Boukan, où j’aurai le plaisir de parrainer durant trois jours le Festi’kab du rire.
Au menu des festivités, j’ai prévu de la bonne blague, des propos rigolos, des histoires drôles
inénarrables, bref le summum de la bidonnerie.
Et pour ce qui est de la bonne surprise, la dame de l’accueil m’a confessé que le programmateur
était tellement heureux de me savoir de retour, qu’il en aurait crié de joie.

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