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Les seul(e)s en scène
samedi 9 octobre 2021 @ 20:45
3€Trois Cellois « Seul(e) en scène »
Ils sont trois et tous ont participé au Concours d’éloquence organisé par la MJC. Lauréats ou membre du jury, de cette expérience commune, chacun d’entre eux en a retiré quelque chose de singulier mais une chose est certaine : cette soirée est à l’origine du spectacle qu’ils vont présenter à le 14 novembre à ??h à la MJC // La K’bane à Boukan. Echanges avec trois artistes cellois, Ashan, Florence et Kalimat.
Pour Ashan, 26 ans et interne en médecine générale, ce sera son premier spectacle. « L’expérience du Concours d’éloquence a été un vrai coup de cœur pour moi. Suite à ma participation j’ai eu envie de prolonger l’aventure et de présenter un texte plus long et plus abouti ». « C’est aussi mon cas », ajoute Florence, ancienne élève du cours Simon et pour qui ce ne sera pas le premier spectacle mais le premier « Seule en scène ». « Ce qui m’a été compliqué lors du concours, c’est que, pour une fois, je n’ai pas interprété un personnage mais j’ai dû me livrer. Et cela m’a donné envie d’aller plus loin ! » précise-telle. De son côté, Kalimat n’avait pas prévu d’être sur scène ce soir-là : « Je menais les ateliers d’écriture de ce concours qui aidaient et préparaient les participants mais pendant la délibération du jury, Benjamin, programmateur de la MJC, m’a demandé de « combler le vide » au pied levé. J’y suis allé à l’impro, j’ai laissé mon « clown » intérieur s’exprimer… ». Une expérience inédite pour cet artiste et intervenant musique : « C’est la première fois que je vais monter sur scène sans musique et sans instrument !! ».
Alors, à quoi s’attendre pour ce spectacle du 14 novembre ? Pour Florence « l’idée est de partager mon quotidien de mère célibataire et ma vision de la vie, sur le ton de l’humour ». Ashan pour sa part va essayer d’embarquer le public pour un voyage palpitant entre le Sri-Lanka, Paris 18ème et le monde de la médecine. « J’ai d’ailleurs trouvé un nom de scène Dolishan, entre Dolipran et Ashan ». Kalimat nous réserve la surprise mais tient à dire que « C’est vraiment le rôle de la MJC, de répondre présent quand ce genre de projet donne cette envie à de jeunes artistes ».
« Merci de nous donner cette chance » concluent-ils tous les trois, impatients de proposer ce moment de partage et d’humour.
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